Dans le courant de l’histoire, les autorités publiques ont souvent traité les citoyens de manière inégale. Certaines personnes avaient plus de droits que d’autres. Les personnes qui avaient moins de droits étaient souvent soumises à des sanctions injustes et à des traitements inhumains. Ce n’était pas de la justice.
Dans les pays démocratiques d’aujourd’hui, nous nous sommes donc mis d’accord sur un certain nombre de principes. Chez nous, tout le monde est égal devant la loi et il existe des droits fondamentaux, les droits humains, qui protègent chaque être humain dans notre pays. Par exemple, le droit à un procès équitable ou le droit de ne jamais être torturé ou traité de manière inhumaine.
Les criminels méritent bien d’être punis, mais ils restent des êtres humains qui ont aussi ces droits. Cela signifie que même un grand criminel, par exemple, ne peut être traité de manière inhumaine en prison. C’est d’ailleurs dans l’intérêt de tous, car nous savons que tout régime carcéral cruel augmente la probabilité que les détenus sortent de prison en étant de plus grands criminels. En traitant les prisonniers avec dignité, nous avons plus de chances de les remettre sur le droit chemin, ce qui rendra notre société plus sûre.
Mais même pour les criminels qui ne seront jamais libérés, nous devons continuer à respecter les droits humains. Les terroristes cherchent à renverser notre société et à la remplacer par un modèle dictatorial. La dernière chose à faire est de mettre de côté nos propres principes fondamentaux pour nous venger. Dans ce cas, nous ne ferions que nous attaquer aux fondements de notre propre société tout en aidant les terroristes à précisément atteindre leur objectif.